Seattle est au rock n'roll ce que Bethléem est au christianisme.
Spin Magazine (1992)

On a besoin qu'il arrive à nouveau quelque chose comme ça - pour changer la face de la musique. Tout de suite!
Mike Inez (Alice In Chains)

22/06/2011

The Dwarves au Hellfest 2011 : le concert en intégralité

Bon les amis, c'est l'été depuis un moment déjà, et là je vois bien que c'est plus possible de rester devant l'ordi à tenter de pondre des petits articles pour le blog... Y'a tellement plein de choses à faire au jardin, voir les petits légumes pousser, des travaux partout, quelques fiestas qui s'annoncent, des petits et gros festivals partout... Moi je peux pas suivre... Et pis merde, y fait soleil bordel!!! Donc j'ai décidé que je me taperais vite fait bien fait un petit article sur Duff Mac Kagan, parce qu'il le faut (il est en dessous), et pis que je laisserais passer l'été avant de réalimenter le blog... Ben ouais, parce que des histoires sur le grunge, mon dieu, y'en a encore des tonnes... Pearl Jam, Soundgarden, Melvins, Screaming Trees, Mudhoney, Alice In Chains, Nirvana et consorts, en ont encore des bien bonnes à raconter au sujet du Seattle Sound... Donc RV début octobre pour la nouvelle saison de Go To Seattle Grunge!!!!

En attendant : et ben voilà, on a loupé le concert, mais on a une session de rattrapage!!! The Dwarves, les rockeurs les plus tarés du globe, et accessoirement de Seattle, c'est sur Arte Live Web...


Vous trouverez les autres concerts du WE retransmis par Arte ici. Vous avez dans les deux messages ci dessous un compte rendu, plus subjectif qu'autre chose, du Hellfest, avec une dizaine de vidéos amateurs triées sur le volet, et choisies pour leurs qualités d'une part, pour ce qu'elle montrent de l'ambiance d'autre part... Putaing de festival encore cette année, on s'en est prit plein la tronche...

Un vendredi au Hellfest 2011 - Melvins et consorts : le compte rendu!!!

Subjectif, le compte rendu, d'une part parce que je n'ai assisté qu'à deux des trois journées, d'autre part parce que j'ai vu que ce que j'aime, c'est à dire en gros, le vieux riff bien gras, lourd, puissant, répétitif voire monolithique... Et pis aussi les vétérans, c'est sympa les vétérans, ça rappelle souvent de bons souvenirs... Bon, c'est pas exclusivement du Seattle Sound, mais ma foi ça permet aussi d'étoffer sa culture rock, et puis y'a plus de frontière de genre maintenant...

Journée de ouf vendredi avec pour commencer... Church Of Misery... Ben ouaip, loupé The Dwarves, c'était bien la peine d'en faire tout un fromage, mais bon, je vais pas vous raconter ma vie, j'avais de bonnes raisons... Church Of Misery donc, à cheval entre stoner et doom, nous sert un truc bien pêchu et crado. Y'a pas à dire les jap' y z'inventent rien, mais y'savent faire... En passant devant la Mainstage 02, v'là t'y pas que le Japon revient en force : Maximum The Hormone, un fourre-tout qui bouffe à tout les rateliers, mais bordel quelle puissance!!! Y'a pas à dire les jap' quand ils se mettent à inventer kekchose, y savent faire... Petite mise en jambe que ceux là, parce que le reste de la journée est comme un rêve pour votre serviteur.

Passons donc aux choses sérieuses : The Cult!!! Pas loin d'être totalement mésestimés aujourd'hui, The Cult reste l'un des plus grands groupes à guitare de l'histoire du rock, un cran bien sûr derrière un Led Zep, mais écoutez moi Electric ou Sonic Temple, des condensés de hard rock classieux comme on n'en fait plus... Excellent concert, ponctués des cris de raton-laveur de Ian Ashbury et des tours de bras de Billy Duffy, les vieux ont encore la pèche et nous ressortent les inusables de leur fond de commerce : Wildflower, Electric Ocean ou Sweet Soul Sister... Un regret : ne pas avoir entendu plus de morceaux de Sonic Temple...


Putaing déjà finit??? Mais vite on file à la Terrorizer Tent voir Karma To Burn... Cuvée exceptionnelle que ce Hellfest 2011 quand on aime le stoner, car on aura droit au trio gagnant des historiques du genre : Kyuss, Monster Magnet, et Karma To Burn donc : en un mot et comme dirait mon pote Reynald : "Comment qu'ils font ceux là, à trois sans le moindre chant, pour produire autant de puissance dans le son et dans le jeu???" Comme de fait, bordel ça bastonne grave... Quelques classiques du premier album, ça fait plaisir...

Déjà finit??? Vite on file Mainstage 01 voir qui bordel??? DOWN mon pote!!! Anselmo particulièrement en voix et particulièrement détendu, pour un set classique mais complètement efficace... Pensez donc : Lifer, Temptations Wings ou Stone The Crow, on en prend plein les oreilles... Pour moi un des meilleurs moments du festival, DOWN en live ça déchire : entendre tous ces riffs plombés au metal de la Nouvelle Orléans, ce sous une petite pluie fine et un ciel gris noir, on s'y croirait dans le bayou la boue jusqu'aux genoux, poursuivi par la grand mère d'Uncle Ben prète à t'envoyer un de ces petits maléfices vaudou entre les omoplates !!!


Déjà finit??? Putain c'est l'Iguane qui sort de la jungle : Iggy Pop avec les Stooges deuxième version, le mythe. Quelle prestance scénique, ce mec est un extra terrestre... Scott Asheton assure tranquillement les futs, le vétéran du hardcore qu'est Mike Watts fait le show à la basse. James Williamson est quand à lui, vu de loin, un gentil garçon (en tout cas plus gentil qu'il ne l'était en 1971) mais bon l'est pas bougeant le gonze sur scène, par contre il fait bien son job... Mais le clou du spectacle reste le Iggy. Entendre ce gars chanter les hymnes stoogiens que sont No Fun, 1970, Fun House ou I Wanna Be Your Dog reste un moment totalement jouissif... Sans ce mec, tous les grungeux, punkeux et metalleux du monde entier n'existeraient pas...


Clutch c'est bien, ça mérite le détour sur disque, ça mérite le détour en live. Monster Magnet??? Ouf, z'ont rien perdu de leur stoner cosmico-psychédélique... On a droit au dernier album, un bon que celui là, mais surtout aux vieux classiques tantôt enfumés et lysergiques (Dopes To Infinity), tantôt super burnés (Space Lord, Crop Circle). The Moment of the show reste le public chantant en coeur "I'm never gonna work another day in my life"... Allez, lundi finit les conneries, tout le monde au boulot... Félicitations à ce cher Dave Windorf, qu'on croyait complètement cramé il y a encore quelques mois, et qui revient en vieux loup de scène...


Fuckin' Melvins... Buzz Oz'Burne et Dale Crevure en chair et en os, ça fait son petit effet dans la petite tête grungeuse de votre serviteur... Des légendes chers amis!!! Un mythe!!! On a tout le temps d'admirer la coiffure du bonhomme, vu que les Melvins, y sont leurs propres roadies... Bien placés backstage, on aperçoit les gars de DOWN qui déconnent sur la tenue de guitare de Buzz... Impressionnant quand même que ces deux batteries au milieu de la scène, qui ne laissent finalement que peu de place à Buzz et Jared Warren... Bon, ça commence, on est bien... Bon ça fait chier les grandes perches qui collent leur cul devant ton nez, mais on fait avec... Putaing ça commence!!! Long instrumental pour mettre en jambe, c'est lourd, c'est lent, ça groove... On se croirait presque à planer au dessus du Puget Sound... Enorme performance que The Water Glass en live... Fallait le faire, c'est fait et bien fait... Pas évident ces chants alternés... Un putaing de morceau. Qu'est ce que j'aime les gimmicks faciales de Buzz, il est trop poilant ce mec... Une première partie de set dédiée aux morceaux récents, et pis tout d'un coup, ça bascule dans les années 90, et là on s'en prend plein la tronche, du Stoner Witch, et surtout du Houdini en veux tu en voilà... Night Goat, Honey Bucket et ses parties de batteries démentes, pour finir par Goin' Blind... Du grand art... Les Melvins sont devenus ce qu'on fait de mieux, de plus barré, de plus expérimental dans le grand cirque rock n'roll d'aujourd'hui... Oh putain qui c'est qui vient frapper les derniers coups de Goin' Blind : Phil Anselmo... Bon, 3 heures du mat', l'est temps d'rentrer et de se mettre en forme pour dimanche...

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Un dimanche au Hellfest 2011 - Duff Mc Kagan et autres : le débriefing

Bon, dimanche c'est l'occase de voir les frangins Cavalera, et même plus que ça, puisque fistons voire cousins sont là aussi... The "Clan" Cavalera. Pour un peu on avait droit au grand père... Cavalera Conspiracy, ça déboite, voyez par vous même... Quelques morceaux de Sepultura quand même, Refuse/Resist, on ne refuse pas, et on résiste encore moins!!! Inflikted...


Goatsnake nous fait entrer dans l'univers du son massif. On a droit à du riff monolithique et pachidermique à gogo, bien trippant. Il faut dire à ce stade que Greg Anderson officie aussi dans Sunn O))), et que Pete Stahl a quand à lui un bon CV catalogué stoner doom... On comprend pourquoi on a le cerveau en bouillie en sortant de là...


La dernière tournée de Judas Priest, il parait... 42 ans qu'il existe ce groupe!!! Incroyable... J'ai jamais été un grand fan de Judas Priest, ayant assimilé très tôt (à tord?) l'appartenance du groupe à la NWOBHM. Chapeau bas,je m'incline et repart bluffé. Du très bon hard rock, simplement. Faut dire là qu'on eu droit aux classiques du groupe, dixit "the fan ultime", Reynaldino. Excellent.

Dans le genre massif, je demande Electric Wizard... Gros trip sous acide, riffs éléphantesques répétés à l'infini ou presque, accompagnés d'une vieille série Z gore à souhait... Au poil... De gros outsiders du doom sur lesquels il va falloir compter!!! Hein quoi??? Qui a dit que la guitariste avait un beau popotin? Moi j'ai rien vu, j'suis trop petit... Ozzy Osbourne, tête d'affiche du festival, nous sort ses classiques, Bark at the Moon, Crazy Train ou No More Tears, mais aussi la moitié de Paranoïd, truc de dingue : Paranoïd justement, War Pigs, Iron Man ou Faeries Wear Boots... Des bons moments, et bon j'avoue, j'adore voir Ozzy courir et bouger, putain ou dirait vraiment un vieux papy avant l'age. Bien poilant.


Kyuss pour terminer... Comme l'année dernière : énorme... A un détail prêt : autant il y a un an les petits protégés de John Garcia récitaient leurs gammes au poil prêt, ce qui était super soit dit en passant, autant cette année on a droit à la vraie prestation d'un vrai groupe, et on sent que ces gars, Oliveri, Bjork et Garcia ont joué ensemble un moment de temps, les automatismes sont bien là... Même Bruno Fevery, seul non original du groupe, se laisse aller à l'impro... Et c'est bien bon. Au fait quelqu'un a vu Brant Bjork??? Alors deux théories : soit ils avaient des stocks de fumigènes à écouler pour ce tout dernier concert du Hellfest 2011, soit on aurait remplacé Brant Bjork à l'insu de tous et on voulait pas que ça se sache...


Allez, on termine sur l'historique du Seattle Sound du jour : Duff Mc Kagan et son groupe Loaded... Perso sur disque, j'avais pas vraiment accroché : plutôt mièvre et produit à la californienne... Pas mon truc... Maintenant en live, je dirais que c'est honnête. On passe un bon moment, malgré tout peut être qu'on espérait plus, peut être que les morceaux manquent un poil de quelque chose, peut être d'un vrai chanteur en fait, même si le chant de Duff reste... honnête, on aurait aimé plus de coffre... Cependant j'aime beaucoup l'implication de ce gars, son attitude. On sent vraiment l'authenticité de la démarche, et la simplicité du bonhomme, qui est loin d'arriver en terrain conquit, et qui repart comme au bon vieux temps sur les routes pour faire connaître son nouveau projet. Loaded mérite rien que pour ça un certain respect.


RV vous en 2012 pour un Hellfest apocalyptique, on l'espère... A voir la prog de cette année, on a confiance!!!

02/06/2011

Duff Mc Kagan en bon petit punk

Y'a un truc vraiment étonnant dans l'histoire du grunge à Seattle, c'est qu'on y trouve parfois des gars qu'on aurait jamais pensé qu'on les trouverait là... Genre Duff Mc Kagan, bassiste fondateur du groupe de hard rock par excellence, j'ai nommé Guns N'Roses... Ouais vous savez ce groupe, plutôt bon au demeurant, qu'a fait des albums plutôt sympas, dans un registre hard on ne peut plus classique, et qui a laissé une trace indélébile dans le cœur de beaucoup d'anciens adolescents... et adolescentes (ouais les ballades, elles étaient énormes faut bien le dire). Bon, après ça ça s'est gaté : les gueguerres d'égos, le chanteur un peu barré tout ça... Un groupe plus ou moins aux antipodes de l'éthique punk et DIY... Et pourtant, Duff Mc Kagan, le gars, c'est un natif de Seattle, et pas n'importe lequel, puisqu'un de ceux qui ont vraiment fait émergé la scène punk de la ville dans les années 80...

Joe Toutonghi (membre des Bopo Boys et ami de Duff) : Duff Mc Kagan était parti prenante de la scène punk. C'était avant qu'il ne laisse tout tomber pour bouger à L.A.

Dave Dederer (guitariste des Presidents Of The United States Of America) : J'ai rencontré Duff pour la première fois à un fiesta au lycée. Il avait une chemise en soie qui laissait voir son nombril, et il restait près de la stéréo, en jouant au Dj et en faisant de l'air guitar toute la nuit. Il était déjà connu pour être un musicien talentueux.

Duff est le dernier d'une fratrie de 8, au sein d'une famille de hippies où trainent en permanence guitares et batteries. Il apprend donc à jouer de la guitare avec l'aide de ses frères. En 1978, à 14 ans, commence pour lui l'aventure punk : il monte un groupe avec Mike Refuzor, un ancien membre des Refuzors, un groupe punk local mythique.

Duff Mc Kagan : Jouer avec Mike Refuzor était sacrément cool - ce gars est taré. Il y avait toujours des junkies dans son appartement - ça m'a vraiment ouvert les yeux. Il y avait une fille, elle était en train de mourir du cancer et elle était complètement dans la dope. C'était tellement "réel". C'était un endroit ou j'allais souvent.

Puis Duff rejoint les Fastbacks pour prendre la batterie, et file ensuite chez les Fartz, puis Ten Minute Warning...

Duff Mc Kagan : Les Fastbacks m'avaient demandé de les rejoindre - ils voulaient que je prenne la batterie. Kim Warnick a vraiment été importante pour moi - elle avait une voiture et toutes les musiques les plus cools sur cassette. Elle avait tout. Elle venait me prendre en voiture - j'écoutais déjà les Ramones, les Sex Pistols et le Clash - elle m'a fait découvrir les Sweet, Slade et T-Rex.

Kim Warnick : Il était tellement jeune - une quinzaine d'années. On était à Vancouver, Canada - on faisait une interview pour la radio. Ils nous ont demandé : "Qu'est ce que vous espérez retirer du fait de jouer de la musique?" Et Duff a dit : "Je veux juste quelqu'un pour bouger mon équipement à ma place!" On devrait faire plus attention aux souhaits qu'on formule...


Mark Arm : The Fartz reste le groupe le plus rapide que j'ai jamais vu - je les avais vu ouvrir pour les Dead Kennedys. Pour moi, aussi longtemps que le batteur gardait le rythme, je me foutais un peu de ce que le reste du groupe jouait. Bien sûr, quelques mois plus tard, en écoutant leur disque, j'ai réalisé qu'ils jouaient aussi des riffs...

John Conte (un membre de la scène punk de Seattle) : En tant que musicien, il me rappelait toujours Brian Jones (des Stones) - être capable de s'enfermer dans une chambre avec un instrument qu'il n'a jamais joué, et revenir 15 minutes plus tard en le maitrisant... Mon dieu, vous alliez à n'importe quelle fête en sa compagnie, et il fallait pas 15 secondes pour que les filles soient toutes autour de lui.

Duff Mc Kagan : Paul Solger et moi avons commencé à jouer ensemble, et on a décidé d'explorer ça. Ca a donné le très heavy et expérimental Ten Minute Warning. Notre chanteur, Steve Verwolf, était un gars avec des longs cheveux et des tatouages partout, qui versait tout autour de lui de la peinture argent quand on jouait. Greg Gilmore (futur Mother Love Bones) était notre batteur : il jouait le dos tourné au public. C'était un putain de bon groupe. Vraiment heavy. (...) J'avais pas planifié de partir de Seattle. Ce qu'il se passait à Seattle au début des années 80... la récession a vraiment durement touché la ville... "Est ce que la dernière personne à quitter la ville pourra éteindre la lumière?" Coté musique, il n'y avait pas d'endroits ou jouer. Personne pour supporter la scène punk. C'est pour ça que je suis parti - en aout 1984.

John Leighton Beezer (leader des Thrown Ups) : J'ai pas idée de ce qui s'est passé pour lui à Los Angeles, j'imagine qu'il est arrivé là bas, qu'il a cherché un groupe, trouvé des musiciens plutôt talentueux, et mit au point quelque chose avec eux. Axl Rose dit toujours qu'il a vraiment été influencé par Elton John. Ok, bon, quoiqu'il soit arrivé avec Guns N'Roses, ça ne venait pas de lui (rires). Je vois Duff, basiquement comme le gars qui a débarqué pour precher le gospel aux sauvages.

Mark Arm : GNR a joué un de ses premiers shows au Gorilla Gardens à Seattle. Il y avait un concert hardcore au même moment dans la pièce d'à coté... Seulement quelques personnes - la plupart des amis de Duff - ont vu GNR. Je suis venu jeter un oeil parce que j'avais vu un flyer qui disait : "Le nouveau groupe de Duff, de Los Angeles", et j'étais un énorme fan de Ten Minute Warning. Je me rappelle pas grand chose sinon qu'ils avaient massacré deux trois morceaux des Stones. Je pouvais pas croire que Duff avait quitté Ten Minute Warning et bougé à L.A. pour ça. Ils sont devenus bien meilleurs par la suite - je les ai vu détruire the Cult deux ans après.

Duff Mc Kagan : GNR a ouvert pour les Fastbacks là bas. J'avais moi même monté cette tournée qui débutait à Seattle. Notre caisse est tombée en panne 200 bornes après L.A., et on a dû rallier Seattle en stop. On était vanné. On a joué le concert, et on a merdé. Mais c'était fun pour moi, de revoir tous mes anciens potes.

Tom Price (guitariste des U-Men) : Je me souviens lui avoir couru après ce soir là. il avait clairement perdu du poids - il devait pas bouffer à sa faim tous les jours. Quelques mois plus tard, "Welcome To The Jungle" perçait, et Duffski est devenu une superstar.

Des morceaux des Fartz, de Ten Minute Warning, mais pas de GNR, dans la playlist Grooveshark... Une vidéo live de Ten Minute Warning lors de leur reformation en 1998...



Sources tirées de "Grunge Is Dead" de Greg Prato